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samedi 8 mars 2014

Chapitre 27 : Rébellion


Note de l'Auteur : Si quelqu'un peut aller chercher mon café que j'ai oublié dans le hall, merci.
Note du Narrateur : Merci de dire au stagiaire d'aller chercher le café pour le patron.
Note du Stagiaire : Merci de dire au Narrateur que je ne suis pas un esclave.
Note du Concierge : Je remercie aux deux flemmard de m'avoir laissé chercher le café pour le patron. Sans vous, j'aurais pas eu d'augmentation.

Milicien 1 : On a perdu le 98e étage ! On arrivera jamais à la détruire cette chose !
Milicien 2 : On est dans la merde ! Espérons que Lise s'en sorte...
Milicien 3 : C'est pas sûr qu'on doit lui faire confiance.
Officier : On se moque pas de ses compatriotes !

Dans le 99e étage, une grande peur fait surface. Tout le monde est en panique. La seule personne qui puisse les calmer est Lise. Une jeune fille de dix-huit ans aux long cheveux noire et yeux rouge écarlate, toujours habillée avec une veste blanche aux lignes et fermeture éclaire rouges avec une capuche où des oreilles de chats y sont intégrées, un haut de bikini noire que tout le monde voit avec sa veste légèrement fermée, des leggings noirs avec des cuissarde légèrement plus claire que ses leggings, des gants blancs. Elle tient en ses mains deux gros revolvers -waouh!- avec une bande blanche qui est enroulé sur les parties inférieurs du bras, son chargeur à la Smith&Wesson ou depuis l'extérieur on voit de la lueur rouge qui a l'air d'être un aura de puissance électrique, les détente sont en forme d'aile et aussi les crosses ont une aile de graver. Elle a également des cicatrices comme si elle a reçu un seul coup d'une griffe 2 fois sur le haut de ses deux bras.

Lise : Au rapport !
Milicien : Il arrive dans quelques minutes ! Plus aucun survivant des étages inférieurs
Lise : Putain ! Espérons que cette chose soit un démon...
Officier : Pour une fois que tu vas servir à quelque chose !
*Tous les miliciens se mettent à rire *
Lise : C'est pas le moment de rire !
Milicien : Bah il a raison quand même.
Lise : Je vais te...
Milicien : Tu vas me quoi hein ? Dis-moi !
*Lise flanque un coup de crosse sur le milicien *
Officier : On se calme !
Lise : C'est moi qui doit me calmer ?! Vous êtes tous...
Éclaireur : Il arrive !
Lise : Déjà ?!
*Lise met des cartouches rouges dans ses armes *
Lise : On va voir s'il va survivre avec ça !

Quelque chose commence à frapper sur la porte. Ça de vient de plus en plus fort jusqu'à ce que la porte cède et tombe en avant. Une grande brume noire s'épaissit devant, les miliciens tirent dessus sans savoir sur quoi il tire. La silhouette commence à se faire voir. Elle a l'air humaine. Toute la troupe cesse de tirer en voyant cet humain venir à eux.

Lise : C'est... C'est impossible !
Officier : Qu'est-ce qu'il y a ?
Lise : Ce n'est pas...
Officier : Pas quoi ?
Lise : Ce n'est pas un... démon...
Officier : Pardon ?!
Lise : Je ne peux pas le tuer...
Officier : Mais moi je vous ordonne de tirer sur lui !
*Lise pointent ses deux pistolets sur Reo, mais elle reste hésitante *
Officier : Mais bordel ! Tirez pour qu'on en finisse !
Lise : Mais... Mais
Officier : Feu !
*Lise met son doigt sur la détente *
Reo : Tu ne veux pas me tuer pas vrai ?
Lise : Qu-quoi ?
Reo : Ça se voit dans tes yeux. Tu n'as jamais tué d'humain auparavant.
Lise : ...
Reo : Tu l'oses pas l'avouer avec ton supérieur c'est ça ?
Officier : Ne l'écoutez pas et tirez !
Lise : C'est vrai...
Officier : Lise !
Lise : Je n'ai tué personne d'humain...
Officier : Et alors ?! Un démon c'est comme un humain !
Reo et Lise : Faux !
Officier : Que... ?!
Lise : Un démon est forcément une ancienne âme déchu incapable d'aller au paradis.
Officier : Une âme humaine reste un humain.
Reo : Vous vous trompez.
Officier : J'ai toujours raison !
Reo : Pas sur ce point. Laissez Lise continuer.
Lise : Bien... Quand un humain est considéré comme mort, une âme s'en échappe. Il est vrai qu'elle peut encore être humaine, mais elle a plus la conscience d'un humain, mais celle dont le destin aura choisi pour lui.
Officier : C'est-à-dire ?
Reo : Prenons exemple sur un tueur en série : Si celui-ci meurt, il arrivera dans des entre-mondes qu'on appelle aussi le purgatoire. À partir d'ici, sa conscience humaine disparaît et laisse place à celle dont elle lui a fait défaut, la mauvaise conscience.
Lise : En ayant pris du plaisir à tuer des personnes innocentes tout au long de sa vie, l'homme s'est vu mettre dans le côté des méchants ou plutôt celui des démons.
Reo : Après il est possible qu'il puisse devenir un démon déchu, mais c'est une toute autre histoire.
Officier : Ça a l'air de tenir la route cette histoire.
Reo : C'est qu'elle est vraie, enfin dans mon monde.
Officier : Bien, Lise, Tu ne tueras pas cette homme.
Lise : Merci !
Officier : Mais c'est moi qu'il va le faire.
Lise : Quoi ?!
Reo : Vous voulez pas mourir, non ?
Officier : Toute façon, vous avez tué tout le monde ici.
Reo : J'ai pourtant essayé de faire venir les miliciens de mon côté avant.
Officier : En leur disant quoi ?
Reo : Le président est une présidente.
Officier : Et alors ?
Reo : La présidente est mon ancienne petite-amie.
Officier : Et vous venez la tuer ?!
Reo : Oui parce qu'elle a changé.
Officier : Vous êtes malade ! Je vous stopperai !
Reo : Si vous me stoppez, vous allez gagné quoi ? Une augmentation ? Ah j'oubliais, non vu que c'est une autocratie ici !
Officier : Que... !
Reo : Même mieux ! Je paries que plusieurs d'entre-vous n'ont pas suffisamment d'argent pour nourrir votre famille.
Milicien : Il a... raison.
Officier : Ne l'écoutez pas !
Milicien : C'est vous qui l'écouter pas, chef ! On va l'aider à réarranger cette ville !
Officier : Mais...
Lise : Silence, ingrat !
Officier : Tu me parles sur un autre ton toi !
Lise : Sinon quoi ?
Officier : Sinon... Sinon... si... Merde !
Reo : Bien. On avance au dernier étage.
Milicien : Oui, Chef !

Ayant enfin accompli un exploit, Reo est à la charge d'une petite équipe de miliciens qui veulent une vie meilleure. Ils pénètrent donc le dernier étage, ils expliquent la situation aux miliciens. Plusieurs d'entre eux se sont rebellés, mais une grande partie défende l'étage refusant d'entendre la vérité. Les rebelles tentent d'évacuer les prisonniers ainsi que les blessés, mais l'opposition contrent leurs manœuvres. Du côté de la présidente Charlotte, les infos arrivent rapidement. Elle bloque l'entrée de son bureau et seul le garde devant connaît le code de déverrouillage. Heureusement pour Reo et son groupe, celui-ci prend part à la rébellion et laisse Reo pénétrer dans la demeure de Charlotte. Quand il entre dans le bureau, il n'y a personne. Pas même le bras droit de la présidente. Un mot ainsi qu'une vidéo est présente uniquement. En voyant le mot, Reo le met rapidement dans sa poche et démarre la vidéo.

Charlotte : Coucou mon Reo d'Amour ! C'est bien dommage que tu n'as pas voulu m'épouser... Mais c'est pas grave, il y a des prochaines fois qui sait ? Comme tu as pu le constater, je suis partie comme une voleuse avec mon bras droit qui lui est gentil contrairement à toi ! Tu m'as laissé tomber avant le mariage salaud ! On se reverra peut-être bientôt. Bisous bisous !
Reo : Merde... trop tard...
Lise(d'un air moqueur) : Reo... d'Amour ?
Reo : Oublie ça s'il te plaît...
Charlotte : Ah oui j'oubliais !
Reo : Elle va me dire « je t'aime » je parie...
Charlotte : Le bureau s'autodétruira après la fin de cette vidéo.
Reo : Quoi ?!
Charlotte : Voili voilou ! Je t'aime !
Reo : On se casse !

Ils ont un léger retard sur la vidéo. Elle est fini et le temps qu'ils arrivent à la porte que la détonation a commencé. Une grosse explosion venant du bureau jaillissait. Cette salle n'existe plus désormais. Allongés devant la porte de l'ex-bureau, Ils se levèrent et prennent la fuite en allant à l'extérieur. Dehors, toute la milice est prisonnière et seule quelques uns se sont rebellés. Nymph et Dante sont arrivés qu'à la fin de la guerre. La ville a été sauvé de la dictature d'une mauvaise présidente. Plus loin, Nyna cherche un boutique de souvenir pour amener quelques objets à la maison qui pour du moins technologique. Yulie s'allonge sur le sol de fatigue.

Quelques heures sont passés, un nouveau président a été élu : un esper. La troupe s'est réunie avec une personne en plus : Lise. Elle va venir elle aussi habité chez Reo et Nymph. Le nouveau président les remercie de leurs actes et le récompense avec une médaille du mérite. Ils font les salutations et l'équipe repart dans leur monde d'origine avec des souvenirs, une médaille et des sucreries.